Le thème du Sacré-Coeur de Jésus dans les vitraux

Nos vitraux sont unanimement admirés. Eux aussi ont été créés par Otto Linnemann tout comme les trois grandes fresques.

L'intérieur, la grande fresque de Jésus et les vitraux forment un tout. Ils forment une unité.

Lorsqu'en 1931 Le Professeur Linnemann fut invité par M. Petit pour venir au Luxembourg et pour réfléchir sur la décoration de l'église, il vit le grand espace d'une basilique chrétienne primitive.

Le mot "basilique" vient du grec et signifie: "maison du roi". Il y a 2000 ans, les empereurs romains habitaient de telles maisons et salles majestueuses. On appelait souvent l'empereur "Seigneur" (en grec "Kyrios"). À la fin des persécutions vers l'an 300, lorsque les chrétiens eurent le droit de se rassembler dans de grandes maisons pour célébrer la liturgie, ils récupérèrent de telles basiliques ou bien ils construisirent de nouvelles églises dans le style des basiliques. Leur Seigneur c'était le Christ!

Linnemann voyait donc une grande salle royale. En outre, il savait que la nouvelle église serait consacrée au Sacré-Coeur de Jésus. Ainsi, il se résolut à peindre une image monumentale du Christ, le Roi de telle façon qu'elle captât immédiatement l'attention lorsqu'on entrait dans l'église. Au-dessus de l'image est écrit: "Cuius Regni non erit finis", c'est à dire "Dont le règne n'aura pas de fin".

L'image dans le choeur est lointaine, céleste. Le Christ est cependant un roi d'amour! D'ailleurs, c'est à cela que nous pensons, lorsque nous adorons le Sacré-Coeur de Jésus. Voilà pourquoi, ce que dans le choeur était représenté de manière toute à fait imposante et glorifiée devait descendre vers les hommes dans les vitraux des fenêtres et leur apporter humanité et bonté. Voilà le raisonnement de Linnemann et ainsi fut créé au travers des fenêtres une série d'images qui illustrent parfaitement le Sacré-Coeur de Jésus.

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