Susciter «l'amour de Dieu»

par Marcio Martins Pereira

Ce témoignage a été présenté durant les messes du samedi 7 octobre et du dimanche 8 octobre 2000 à l'église du Sacré-Coeur.

Ce témoignage n'est pas seulement le mien, mais aussi celui d'une personne qui n'est pas là; cela m'attriste un peu mais je sais qu'elle est de tout coeur avec nous.

Comme vous le savez déjà, notre voyage était divisé en deux parties. La première qui était la préparation à ce qu'on allait vivre à Rome, se déroula à 1 500 mètres d'altitude à Pietralba qui est un sanctuaire marial très réputé dans les alentours de Bolzano, dans le Tyrol du Sud. L'autre partie s'est déroulée comme je viens de vous le dire à Rome. Mon témoignage se base sur une anecdote dans la première partie du voyage, c'est-à-dire à Pietralba... A Pietralba, il y avait beaucoup de messes et toutes étaient animées par une joie de vivre et une harmonie qui est pratiquement inexplicable; comme de la magie ou pour les plus chrétiens: l'amour de Dieu. Après une de ces messes, ma copine s'est tournée vers moi et m'a dit:

"Tu sais au début, je me suis inscrite aux GMG 2000 parce que j'avais vu des images à la télé qui montraient les JMJ 1997 à Paris et ça m'a beaucoup plu. On voyait bien par ces images qu'il y avait une bonne atmosphère; que c'était vraiment cool. Donc j'avais vraiment envie d'aller à Rome et j'ai convaincu mes parents de m'y laisser aller. Mais tu sais après quelques semaines, j'étais dégoûtée; j'avais reçu le programme des GMG 2000 et tous mes espoirs s'en étaient allés, il n'y avait que des messes, des catéchèses ou des prières, je ne savais plus quoi faire. Il faut que je te dise aussi que ne vais pas très souvent à la messe; de toute façon chez moi, dans mon village, il y a la messe que chaque deux semaines. En plus, les messes chez moi sont ennuyeuses et les rares fois que j'y vais, je dois me mettre tout devant et si par hasard, il arrive que l'on fasse quoi que ce soit on se fait réprimander par toute l'église. Tu vois, elles sont nulles les messes chez moi!"

Quand elle a fini, moi non plus je ne savais pas trop quoi penser mais pour lui montrer d'autres aspects de l'Église, je lui ai parlé des messes chez nous, comme celles de 11:00 heures les dimanches; et elle m'a dit: "ça doit être pas mal".

Les messes ont continué toute la semaine et dans les derniers jours après une messe qu'on trouve seulement aux GMG, elle m'a dit:

"Tu vois, si les messes étaient aussi comme ça chez moi, je serai prête à y aller toutes les semaines!"

C'est par cette phrase, que j'ai compris à quel point un jeune peut passer à côté des vrais valeurs de la vie parce qu'il n'a pas eu de bonnes réponses à ses questions ou qu'il n'a pas eu de bons guides. Je comprends bien que les personnes de sa paroisse aillent à la messe pour se retrouver plus près de Dieu, mais c'est pas leur attitude et celle de leur prêtre qui ne tient pas en compte leur avis, qu'ils volent à ces jeunes les fondements de la foi en Dieu.

C'est pour cela, que je tiens à vous remercier, vous tous, ici présent, et notre prêtre Pir, pour nous permettre d'animer de si jolies messes avec beaucoup de joie et de vie; parce que vous savez, nous sommes conscients de la chance que nous avons dans notre paroisse.

Merci beaucoup!

Merci Anne-Sophie ADRIAN