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WYD 2002
Questions et réponses

Sur les personnes qui participent aux JMJ

Faut-il être particulièrement "bigot" pour participer aux JMJ?

Bien sûr que non! Les jeunes catholiques participant aux JMJ sont issus de tous les milieux possibles et imaginables.

Néanmoins, les participants doivent bien se rendre compte qu'assister aux JMJ est avant tout une démarche religieuse. Ceux qui ne veulent pas se mettre sur le chemin de Jésus en participant aux catéchèses et en assistant aux cérémonies religieuses devraient y réfléchir à deux fois avant de s'engager.

D'un autre côté, les jeunes issus de milieux défavorisés n'ont bien souvent pas les moyens de participer aux JMJ. De même, obtenir un visa lorsque l'on vient d'un pays de l'Amérique latine ou de l'Afrique n'est pas non plus une chose facile. Les autorités sont très vigilantes. Pour aider les premiers, un fonds de soutien est mis en place pour chaque JMJ. Chaque participant d'un pays "riches" verse une petite contribution pour justement rendre les frais moins lourds eux participants des autres pays.

Les jeunes n'assistent-ils pas aux JMJ seulement par goût des voyages et du dépaysement?

Surtout si les JMJ ont lieu loin du lieu d'origine, le goût des voyages et du dépaysement jouent certainement un rôle dans la prise ce décision pour participer, mais pas le rôle le plus déterminant. En effet, un pèlerinage se distingue clairement d'un voyage d'agrément: le confort est réduit au stricte minimum et les repas sont simples et couvrent tout juste les besoins énergétiques des pèlerins. Entre une activité et l'autre, le temps disponible pour les visites touristiques est nettement restreint. Par exemple, seules quelques personnes de l'Euregio ont eu l'occasion de voir les chutes du Niagara. Et pourtant, elles n'étaient qu'à deux heures de route de Toronto. De même, pour presque toutes les personnes de l'Euregio, la visite du Biodôme à Montréal est restée la seule activité qui ait permis d'apprécier la beauté de la nature Canadienne.

Qu'en est-il de l'admiration pour le Pape Jean-Paul II?

Il est clair que partout où le Pape apparaît en public, les acclamations fusent de toutes part: les anglophones crient "JP 2, we love you". Les italiens scandent "Giovanni Paolo" et finalement les hispaniques "Juan Pablo Secundo, te quiere tot el mundo". Il est aussi vrai que parmi toutes les cérémonies de Toronto, la cérémonie d'ouverture sans le Pape a été celle qui a connu le moins de succès et que cet homme qui souffre tellement dans sa propre chair est particulièrement crédible lorsqu'il veut soulager la souffrance humaine partout où elle se présente.

Toutefois, le Pape est avant tout le berger d'une grande Église, il veille au bien de son Église et défend son unité au prix de quelques mécontentements. Pour certaines personnes, il apparaît donc comme le chef d'un système hiérarchique rigide et autoritaire et suscite en tant que tel un grand nombre de mécontentements.

Mais alors, qu'est-ce qui motive ces jeunes?

La première motivation des jeunes est bien celle de rencontrer d'autres personnes de leur âge qui ont les mêmes aspirations qu'eux. Ensemble, ils rêvent de grandir dans leur foi. Ils cherchent des pistes pour vivre mieux leur religion. Ils cherchent des gens qui les comprennent, qui les prennent au sérieux. Ils cherchent le moyen de s'épanouir. Ils cherchent la Communion parfaite avec Dieu et les êtres autours d'eux!

Quels sont les enseignements qu'ont pu tirer les jeunes de cette expérience?

Les JMJ montrent tout d'abord qu'ils ne sont pas seuls dans leur quête vers Dieu. Les JMJ ont permis de tisser des liens entre les jeunes qui leur permettront de consolider leur foi. Les jeunes font l'expérience d'une vraie Église, d'une vraie communauté qui ne se manifeste pas seulement dans ses liturgies, mais aussi dans tout un mode de vie fondé sur l'imitation de Jésus Christ. Dans cette communauté, ce n'est pas la réussite sociale qui prime, ce n'est pas la grosseur du compte en banque. Ce qui importe, c'est de trouver compréhension, partage des peines et des joies et entraide mutuelle. Cela permet aux jeunes de donner un but, une utilité à leur vie. De plus, ils apprennent de nouvelles formes de prière, des nouveaux chants, de nouveaux comportement, bref de nouvelles manières de donner libre voie à leur foi.

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