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Confession

TÉMOIGNAGE JMJ 2002

Bougie de la veillée à Downsview

Mine de rien, les JMJ 2002 furent déjà mes 3èmes JMJ ! Après Paris et Rome, je me suis demandée ce que je pouvais encore aller découvrir à Toronto, qu'est-ce que ces JMJ pourraient bien me donner que je n'ai pas encore eu lors des rencontres précédentes?!

J'avoue qu'au début, à part l'excitation de retrouver les amis que j'avais quittés à Rome et à Paris, je n'ai rien vu venir. Les attentes interminables, les retrouvailles, les nouvelles rencontres avec des Canadiens plus que chaleureux, des Français forts sympathiques, tout cela passait un peu à travers moi, sans que j'y réfléchisse vraiment!

Mais tout de suite lors des premiers moments de prières, les premières messes, je me suis arrêtée pour penser un peu à tout ce qui était entrain de m'arriver. Ce que j'estimais aller de soi, ne l'était pas en fait! En effet, ce n'est pas normal que tellement de jeunes sacrifient leurs vacances pour se rassembler autour d'un vieil homme, surtout que pour beaucoup, comme pour moi, ce n'était plus la première fois, donc il n'y aurait rien d'extraordinaire a priori!

C'est quand j'ai réalisé que nous étions tous là pour et avec Jésus, que j'ai soudain senti Sa présence! Il était là quand nous chantions et dansions, Il était là au milieu de nos discussions, de nos fous rires, Il était là à l'heure des repas, même si ceux-ci n'étaient pas toujours comestibles, Il était encore là lorsque, pour des problèmes d'organisation, nous devions patienter pendant des heures d'affilée, mais sans jamais perdre le moral pour autant, et probablement, même lorsque l'orage s'est abattu sur nous en plein air...

Il était surtout là pendant les temps de prières: lors des échanges pendant les catéchèses, durant les différentes messes avec les témoignages forts émouvants de nos prêtres accompagnateurs, pendant l'office du dimanche célébré avec les paroissiens qui nous ont accueillis comme des amis,...

Mais le moment où je dirai que Sa présence était quasiment palpable, ce fut lors de la veillée avec le Saint-Père à Downsview Park. Malgré le nombre impressionnant de gens qui m'entourait, j'ai encore le souvenir du calme et de la sérénité qui y régnaient. Tous, nous étions concentrés sur le pourquoi de notre présence à cet endroit, nous en étions tellement conscients que dès la fin de la veillée, personne n'a pensé à aller immédiatement faire la fête. Nous sommes d'abord tous tombés dans les bras les uns des autres pour ensemble remercier Dieu de tout ce qu'Il nous avait permis de vivre pendant ces 15 journées riches en émotions!

C'est surtout le chant qui exprimait le mieux notre gratitude envers Dieu, c'est pourquoi il n'y avait jamais d'heure pour chanter: dans l'église, dans la rue, dans le métro, dans le bus, l'avion...

Si aujourd'hui je dois remercier quelqu'un pour tous ces merveilleux moments, pour toutes ces personnes qui à un moment donné ont croisé mon chemin et continuent de le faire, eh bien ce quelqu'un, c'est celui qui est au-dessus de nous.

détail du choeur de Notre-Dame de Montréal

Helena Martins

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